- RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Danielle Goti
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- PRÉSIDENTIELLES
2002:
- LE
THÈME DE L'INSÉCURITÉ DANS LE
DISCOURS OFFICIEL DE LA CAMPAGNE
ÉLECTORALE
-
- AMOSSY, R. (2000),
L'argumentation dans le discours, Paris, Nathan
Université.
- BENVENISTE, E. (1966),
Problèmes de linguistique
générale, Paris,
Gallimard.
- BOURDIEU, P. (1982), Ce
que parler veut dire. L'économie des
échanges linguistiques, Paris,
Fayard.
- CHARLOT, J. (1994), La
politique en France, Paris, Le livre de
poche.
- COURTINE, J.-J., (1981),
Analyse du discours politique, Langages,
n°62.
- GHIGLIONE, R., BROMBERG, M.
(1998), Discours politique et
télévision, Paris, PUF.
- DUCROT, O. (1980), Les
mots du discours, Paris, Minuit.
- GREIMAS, A.-J.(1976), Pour
une théorie des modalités, Langages,
n°43, pp. 91-107.
- GROUPE SAINT-CLOUD (1995),
Présidentielles. Regard sur les discours
télévisés, Paris, INA-Nathan,
col. Médias-Recherche.
- GROUPE SAINT-CLOUD (1999),
L'image candidate à l'élection
présidentielle de 1995. Analyse de discours
dans les médias. Paris,
l'Harmattan.
- LE BART, C. (1998), Le
discours politique, Paris, PUF, (coll."Que
sais-je?).
- MAINGUENOT, D. (1991),
L'analyse du discours, Paris,
Hachette.
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- ANNEXES
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- 1. Ces témoignages
expriment, chacun à sa manière, une
réalité, et cette réalité,
c'est la nécessité de réhabiliter
le principe de responsabilité. Aujourd'hui nous
sommes dans un système d'impunité, tout
acte délictuel, depuis l'incivilité
jusqu'à l'acte clairement délictuel,
doit comporter une sanction immédiate,
naturellement une sanction juste, proportionnée
évidemment, mais comment? Je crois que la seule
réponse est la création d'une justice de
proximité; et puis il y a une deuxième
approche, je crois qu'il faut très rapidement
mettre en place ces centres éducatifs et
préventifs fermés pour ces
multirécidivistes que l'on connaît bien,
les hommes, les femmes, les enfants ne sont pas
méchants par nature, ce qu'il faut, c'est leur
donner des repères, c'est leur enseigner, je
n'hésite pas à utiliser le mot, une
morale qui est la morale humaniste, et pour ça
il faut mobiliser naturellement les familles, il faut
mobiliser l'école, il faut mobiliser beaucoup
de monde, les associations, les éducateurs,
mais il faut une impulsion et cette impulsion ne peut
venir, je crois, que du chef de l'Etat .
- Les forces de l'ordre qui
sont présentes sur le terrain, malgré
leur qualité, malgré leur
compétence, malgré les risques qu'elles
prennent, ne sont pas en mesure de mener les
opérations qui permettent d'éradiquer
ces systèmes mafieux qui sont une honte pour la
France et c'est pourquoi je propose la création
de Mouvements régionaux d'intervention qui
rassemblent à la fois les policiers, les
gendarmes, les magistrats.
- Il faut avoir
également une action en direction des victimes,
ce qui suppose qu'elles puissent se manifester avec
une chance d'être entendues, et d'autres moyens
qui permettent à la victime d'être
moralement et matériellement
indemnisée.
- Comme pour les grands sujets
que sont la politique étrangère, la
politique de défense, la défense de
notre société aujourd'hui justifie que
ce soit le chef de l'Etat qui prenne la
responsabilité de donner l'impulsion, de tracer
la voie, d'où l'idée d'un Conseil de
sécurité intérieure sous
l'autorité et la présidence du chef de
l'Etat. (J. Chirac, France 2, 8 avril
2002)
-
- 2. Ce qui est sûr,
c'est que la lutte contre l'insécurité
sera une priorité absolue du prochain
quinquennat: nous ne pouvons pas laisser la violence
gagner dans notre société. Pour cela il
faut avoir des principes clairs, il faut que tout acte
délictueux reçoive sa sanction et une
sanction rapide, il faut en même temps
déceler de façon précoce les
comportements anormaux ou asociaux chez les enfants ou
les jeunes pour pouvoir les traiter très
tôt, il faut enfin, autour de l'Etat dont c'est
la responsabilité première, mobiliser
tous les acteurs de la société pour le
retour à la tranquillité publique, pour
le respect des règles en société.
La priorité, ce sera une loi de programmation
pour augmenter les moyens en magistrats, en policiers
et en gendarmes, ce sera un grand ministère de
la sécurité publique pour coordonner
l'action des différentes forces de police, ce
sera une attention constante portée d'abord aux
victimes, ce sera la sanction des actes
délictueux rapide et ferme mais aussi une
action globale contre ce qui peut favoriser la
violence: l'urbanisme insalubre, le chômage, la
non-intégration dans la société.
Donc une attitude d'esprit ferme mais à la fois
responsable. (L. Jospin, France 2, 9 avril
2002)
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