1. Au sens de système d'idées propre à tel ou tel modèle de société.
2. Les travaux sur la pragmatique, les contributions de la socio-linguistique, les recherches en analyse de discours et en psycholinguistique cognitive semblent représenter pour les chercheurs des points de repères incontournables. Voir à ce propos Etudes de Linguistique Appliquée, oct.-décembre 1995, n. 100, numéro spécial intitulé "Où en est le communicatif?".
3. Les concepts de compétence de communication, de centration sur l'apprenant - auquel s'ajoutera plus tard, sous la pression des psycho-linguistes, celui de centration sur l'apprentissage -, les notions de besoins, d'actes de parole, de documents authentiques semblent représenter des acquis irréversibles.
4. Sont particulièrement visés les manuels et les méthodes universalistes développant des procédures et des techniques centrées sur l'appropriation de formes linguistiques stéréotypées et négligeant l'un des points forts de l'approche communicative, à savoir la prise en compte des besoins langagiers et pédagogiques des apprenants.
5. Voir en particulier D. Lehmann, Objectifs spécifiques en langue étrangère, Paris, Hachette, coll.F, 1993.
6. Pour les psycholinguistes la compétence de lecture joue un rôle essentiel dans l'acquisition d'une langue étrangère par des adultes. Voir en particulier Acquisition et utilisation d'une langue étrangère, Hachette, coll. Le Français dans le Monde, Recherches et applications, 1990.
7. La linguistique générative transformationnelle élaborée par Chomsky s'efforce de mettre en évidence des phénomènes profonds, constants et communs à toutes les langues.
8. Vygotsky préconisait une approche insistant sur l'unification de divers processus mis en oeuvre dans l'acquisition de la L1 et de la L2.
9. C'est dans cette perspective que s'est développé le concept d'interlangue, condidéré comme système de productions originales du locuteur, différentes à la fois de la langue source et de la langue cible et en constante évolution.
10. Voir en particulier les expériences menées par les facultés d'Aix-en-Provence (C.Blanche-Benveniste) et de Grenoble (L.Dabène).
11. Voir les recherches comparatives menées dans les centres linguistiques européens du réseau REFLEX présentées par A. Elia in "Les lexiques-grammaires des langues européennes et leurs utilisations en didactique", Etudes de linguistique appliquée, n. 92, 1993, pp. 114-126.
12. Voir E. Arcaini, "Universaux chromatiques et relativisme culturel. Analyse contrastive: domaines français et italien", in Repères 2, 1987, pp. 5-85.
13. La théorie des schémas a été illustrée par P.Carrell, voir note 6.
14. Voir Darot, Discours mathématique et discours didactique, BELC, 1975.
15. Voir D.Lehmann, D.Marier, Lecture fonctionnelle de textes de spécialité, Paris, Didier, 1980.
16. Pour une desciption du modèle et un bilan des démarches voir F.Cicurel-S.Moirand, "Apprendre a comprendre l'écrit", dans Goanacíh, 1990.
17. "L'objectif didactique adéquat viserait plutôt à bien saisir l'altérité, l'étrangeté ou, si j'ose employer un terme de xénologie herméneutique, la "xénité" d'une autre culture justement à travers les différences de l'autre langue" H.Weinrich, "Les langues, les différences" in Le français dans le monde, n. 228, 1989, p. 56.
18. Voir note 9.
19. Ph. Bernard, L'Immigration, Paris, Le Monde/Editions, 1993.
20. Alors que l'italien ne fait pas de différences entre nazionalità e cittadinanza donnés comme synonymes dans les dictionnaires monolingues et comme traduction de nationalité dans les dictionnaires bilingues, le français distingue nettement nationalité (état d'une personne qui est membre d'une nation déterminée) de citoyenneté (qualité de citoyen, considéré comme personne civique), les deux principes pouvant être disjoints (cas de perte des droits civiques pour un français, cas de droit de vote accordé aux éxtrangers).